2021 célèbre les 120 ans de l’ESIGELEC et l’année sera jalonnée d’événements qui entreront en résonance avec son plan stratégique :
La première promotion de diplômés en 1903 comptait 24 élèves… ils-elles seront 450 à être diplômé-es en 2021 dont 50 % ayant suivi leur cursus en alternance école entreprise, 35 % d’étudiants internationaux et 25 % de femmes !
Depuis 1901, l’ESIGELEC a formé plus de 12 000 ingénieur-es et s’appuie sur ce réseau et leur association ESIGELEC Alumni, ainsi que sur ses étudiants, ses enseignants-chercheurs et ses personnels pour porter toujours plus haut les couleurs de l’école.
Fondée en 1901 à Paris, l’ESIGELEC se positionne parmi les plus anciennes écoles d’ingénieurs privées.
Créée par Alexandre Charliat, un centralien, l’Ecole Pratique d’Electricité Industrielle prend en 1921 le nom d’Ecole d’Electricité Industrielle de Paris dont la reconnaissance par l’Etat sera acquise dès 1922. En 1925, au décès de son fondateur, elle est reprise par l’association des Diplômés de l’Ecole, déjà très actifs. Le diplôme d'ingénieur délivré par l'EEIP sera reconnu par la Commission des Titres d'Ingénieurs en 1936 et par la suite les années de l’après-guerre marqueront son développement dû à son positionnement dans des secteurs en plein essor. Après un passage par Beauvais de 1968 à 1977, elle est accueillie à Rouen par la Chambre de Commerce et d’Industrie. La montée en puissance de l'école l'amène, en 1980, à changer son titre en "Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Génie ELECtrique". La CCI de Rouen contribuera largement à son développement, notamment par la construction de locaux dédiés, d’abord sur le campus consulaire de Mont Saint Aignan en 1991, puis dès 2004 sur le Technopôle du Madrillet. Ces années correspondront notamment à une forte croissance de ses effectifs, à son essor à l’international et à la création d’un Laboratoire de Recherche.
Depuis 2016 l’école, fusionnée à son laboratoire de recherche IRSEEM, est administrée par un conseil d’administration réunissant 5 collèges, constitués de représentants Entreprises, Diplômés, Consulaires, Institutionnels et Académiques. Elle porte désormais le nom de ESIGELEC sans décliner son sigle, affirmant ainsi sa position d’école généraliste dans les domaines des systèmes intelligents et connectés.
Labellisée EESPIG (Établissement d'Enseignement Supérieur Privé d'Intérêt Général) en 2016 par le MESRI (Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation), l'ESIGELEC contractualise avec l'État et revendique un positionnement non lucratif dans une logique de "délégation de service public". Elle est membre de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) et de la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d'Ingénieurs (CDEFI). Elle préside l’Union des Grandes Ecoles Indépendantes (UGEI) et est affiliée à l’Institut Mines Télécom.
Les missions couvertes par l'ESIGELEC sont aujourd’hui essentiellement de trois natures :
Le plan stratégique 2030 guide le développement de l'école pour les dix ans à venir. Il s'appuie sur l’ensemble des parties prenantes de l'école. Construit à partir de nombreuses concertations avec ses personnels, partenaires et administrateurs, ce plan comprend quatre axes majeurs :
Les quatre axes sont les déclinaisons du positionnement de l'ESIGELEC école d'ingénieurs généraliste, référente dans les domaines des systèmes, de la transition numérique et énergétique et de la mobilité. L'école témoigne également de sa volonté d'être parmi les leaders en France de la recherche dans les systèmes électroniques embarqués appliqués à l'industrie, aux transports et à la santé.